Pourquoi un troisième plan autisme 2013-2017 ?
La loi du 11 février 2005 puis deux plans nationaux successifs, 2005-2007 et 2008-2010, ont permis des avancées significatives en termes d’état des connaissances, d’outils de diagnostic, d’accompagnement, d’élaboration de recommandations de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) et de renforcement des places d’accueil. Ces avancées, aussi significatives soient-elles, devaient encore être confortées et renforcées.
En effet, les réponses apportées jusqu’alors restaint insuffisantes puisque l’autisme était encore mal et trop tardivement diagnostiqué et les interventions demeuraient encore quantitativement et qualitativement à adapter.
La détermination des pouvoirs publics à poursuivre l’effort en direction de ce public s'est donc poursuivi avec l’adoption du troisième plan national autisme 2013-2017. Ce plan, élaboré en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, porte l’ambition d’améliorer le dépistage, d’assurer le diagnostic (enfants et adultes) et la prise en charge précoce et d’organiser l’accompagnement tout au long de la vie par une prise en charge adaptée, tant pour les enfants/adolescents, que pour les adultes et les personnes vieillissantes présentant de l’autisme ou autres Troubles envahissant du développement.
Ce troisième plan national autisme s’articule autour de cinq axes majeurs :
- Diagnostiquer et intervenir précocement
- Accompagner tout au long de la vie
- Soutenir les familles
- Poursuivre les efforts de la recherche
- Former l’ensemble des acteurs de l’autisme
Le toisième plan autisme déployé en région
En vue de décliner, en les adaptant aux enjeux territoriaux, les objectifs et mesures du plan national, nous avons été missionnés pour conduire la démarche de concertation régionale devant aboutir au Plan régional autisme et assurer la gouvernance régionale de ce plan.
Face à de tels enjeux, ce plan a été élaboré en concertation avec les représentants des usagers et des familles ainsi que les différents acteurs concernés.