L’ambulancier est un professionnel de santé et du transport sanitaire.
Il assure, sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale, la prise en charge ainsi que le transport des malades, des blessés et des parturientes auprès des établissements de soins, de cure et de réadaptation. Il est également chargé de raccompagner les bénéficiaires de soins à leur domicile au moyen de véhicules spécialement adaptés. Il est à la fois un conducteur expérimenté et un auxiliaire médical capable de dispenser des soins d’urgence. Il fait ainsi partie intégrante de la chaîne des soins.
Au moment de la prise en charge, il aide le malade à s’installer dans l’ambulance et surveille son état durant le trajet. Il assure l’entretien courant du véhicule et du matériel qui lui est confié. Il doit également remplir et tenir à jour les documents administratifs et le dossier de transport. La profession d’ambulancier est donc un métier où le contact avec le malade et la passion de la conduite sont indissociables.
En résumé :
- Assurer le transport des patients.
- Prodiguer les soins de premiers secours.
- Traiter les tâches administratives.
- Entretenir les véhicules.
- Est à l’écoute du patient.
Différents modes d’exercice
L’ambulancier exerce son activité au sein d’une entreprise privée de transport sanitaire, d’un établissement de santé ou d’un organisme d’assistance. L’installation à son compte comme artisan est aussi possible, mais la concurrence est sévère.
Rémunération
Le salaire mensuel brut d’un ambulancier en début de carrière est d’environ 1 640 € et de 2 300 € en fin de carrière.
Perspectives d’évolution
Conducteur ambulancier en SMUR, passerelle vers le diplôme d’Etat d’aide-soignant, évolution vers le métier d’infirmier, ou vers les métiers de gérant ou chef d’entreprise d’une société de transport sanitaire, régulateur/coordonnateur ambulancier.
Voies d’accès
Formation initiale et continue. Apprentissage et VAE.
Admission
par sélection dans un institut de formation selon la réglementation en vigueur (arrêté du 11 avril 2022).
Prérequis
- Posséder le permis de conduire, hors période probatoire, conforme à la législation en vigueur et en état de validité.
- Disposer d’un certificat médical de non-contre-indication à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé.
- Disposer d’une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance.
Compétences et qualités nécessaires
Des qualités d’écoute et de patience sont indispensables à la profession d’ambulancier. En contact permanent avec les personnes blessées ou handicapées, il doit se montrer disponible et toujours rassurant.
L’ambulancier est amené à prendre des décisions rapidement. Il doit donc faire preuve d’autonomie et de sang-froid.
L’ambulancier doit prendre soin de son véhicule, être capable de procéder à un dépannage d’urgence, être prudent sur la route.
Pour être ambulancier, il est impératif d’être doté d’une solide résistance physique.
Instituts et organismes de formation en Bourgogne-Franche-Comté
- IFA Besançon
- IFA Dijon
- IFA Joigny
En résumé, ce qui change
Le référentiel de formation des ambulanciers a changé et la sélection également.
La sélection
- Pour une rentrée en septembre la date limite de dépôt des dossiers sera entre le 25 mai et le 30 juin en fonction des IFA.
- Les épreuves écrites ont été supprimées.
- La sélection de candidats sera réalisée sur étude de dossier + un entretien + un stage d’observation de 70 h.
- Certains publics pourront bénéficier d’une sélection allégée en fonction de leur niveau d’étude, diplôme antérieur ou expérience professionnelle (auxiliaire ambulancier).
- Les dossiers de candidature sont à déposer dans les instituts de formation de la région :
La formation
- Formation enregistrée au niveau 3.
- Formation théorique et pratique qui comprend 10 modules et un suivi pédagogique individualisé.
- La durée totale de formation est de 801 h – 556 h de formation théoriques et pratiques et 245 h de formation en milieu professionnel.
- La V.A.E est maintenant possible.
- Les apprentis ne sont plus inclus dans la capacité d’accueil autorisée par le conseil régional.
L’article 2 de ce nouveau référentiel stipule que l’auxiliaire ambulancier est habilité à assurer la conduite du véhicule sanitaire léger et de l’ambulance.